Pourquoi moins de 20 points au permis ?

La grille de l’inspecteur comporte 31 points.

Pour réussir l’examen, il faut obtenir au moins 20 points sans faute éliminatoire.

En langage d’inspecteur, quand il met moins de 20 points à un élève, ça veut dire qu’il y a des manques dans sa conduite.

Qu’il doit s’améliorer sur certains éléments majeurs pour réussir.

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Alors voici les 3 éléments qui manquent la plupart du temps à l’examen :

1) La maitrise du véhicule :

Tout d’abord, faut être à l’aise et le montrer.

Il ne s’agit pas d’être parfait bien sûr mais il faut montrer qu’on gère et qu’on arrive à se débrouiller sans peine avec sa voiture :

  • Démarrer rapidement si besoin (dans certaines intersections par ex).
  • Rétrograder rapidement (voies de décélération).
  • Passer la 3ème et revenir en 2ème même si on a eu seulement quelques secondes pour le faire.
  • Utiliser la reprise 1ère (ou glissé de 1ère) quand il le faut pour garder la maitrise de la voiture.
  • Etc…

Il s’agit donc de bien contrôler sa voiture.

D’avoir parfaitement validé sa compétence 1.

L’inspecteur doit sentir que tu es à l’aise avec ta voiture, que son maniement ne te gêne pas.

Que tu n’as plus besoin de réfléchir à ce que tu fais (ou très peu).

2) L’anticipation :

Ensuite, il faut essayer de faire preuve d’anticipation le plus possible en observant et en analysant les situations en avance.

Pour ne pas devoir agir au dernier moment…

…Au risque que ce soit l’inspecteur qui intervienne.

En plus pendant l’examen, le stress peut nous faire faire des erreurs.

Donc l’anticipation est un rempart contre la précipitation et minimise donc ces erreurs là.

Car quand on a plus de temps pour agir, forcement on agit mieux !

Plus en douceur, moins dans l’urgence.

3) Le rythme (très important) :

Pour finir, il faut être dynamique.

Avoir du rythme.

C’est lié à l’anticipation et à la maitrise de la voiture.

C’est très important de pouvoir montrer à l’inspecteur qu’on est capable de rouler normalement.

D’ailleurs ça fait partie des consignes qu’il va te donner avant de démarrer la voiture.

« Normalement » : ça veut dire qu’on est capable à chaque fois que c’est possible, d’atteindre le maximum autorisé pour les jeunes conducteurs.

Ça veut dire aussi qu’on est capable de ralentir suffisamment quand c’est nécéssaire.

Donc qu’on ne tarde pas à réagir dans les situations.

Qu’on essaye de prendre les initiatives.

Et sans perdre pas de temps.

Attention, toute la difficulté est de faire la différence entre le rythme et la précipitation…
…Et entre la prudence et la lenteur.

Une des clés de la réussite est de conduire comme s’il n’y avait pas les doubles commandes.

Faire les choses de soi même et pour soi même 😊

Selon où tu en es de ta formation, mets le focus sur le numéro 1, le 2, ou le 3.

Dans l’ordre bien sûr.

Car comme on le dit souvent à nos élèves, le meilleur moyen de se « casser la gueule » est de vouloir courir avant de savoir marcher 👍

Les 3 éléments sont liés et l’idée est de les travailler dans l’ordre :

  • Parce que je maitrise ma voiture, je peux me concentrer sur mon environnement et donc anticiper.

On n’a pas 2 cerveaux, alors si tu dois réfléchir aux gestes que tu fais, forcement tu ne peux pas penser (suffisamment) à ce qui se passe autour de toi.

  • Et parce que j’anticipe, je peux me permettre d’être dynamique sans être dangereux 🙂

Je maitrise ma voiture ==> j’anticipe ==> je suis dynamique 👍

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